Camille et Justine : pas drôles

Je croyais avoir tout vu dans les pages de ce journal, entre les stand-ups d’éclopés comme Jamel Debbouze et les faux discours de faux mecs en fausse dépression comme Paul Mirabel, j’étais persuadé de m’être déjà infligé ce que l’humour français peut offrir de pire.

Et puis, à l’instar d’un niveau bonus débloqué uniquement après avoir vaincu tous les boss précédents, Camille et Justine sont arrivées.

Sur scène : deux humoristes, deux micros, deux fois plus de blabla mais toujours zéro blagues. Comme vous l’avez compris, nous allons aujourd’hui avoir la joie d’enculer deux terroristes de l’humour pour le prix d’un. Car tel est notre devoir. Tel est notre leg à la nation. Rappelez-vous que je ne détruis pas, mais alors absolument pas, des artistes de merde par pure méchanceté gratuite. Je fais plutôt cela dans un objectif de sécurité nationale, de bien-être collectif.

Camille & Justine donc. Ce duo que les salles de spectacles n’appellent jamais dans le but de faire rire. Non. Même eux savent que c’est peine perdue. Ces deux ennemies jurées du divertissement doivent leur exposition à des motivations politiques à peine dissimulées. En réalité, elles n’existent que dans un unique objectif : coller des leçons de morale entre deux bouchées de CNC. Avec Camille & Justine, chaque punchline est une plainte, chaque grimace un appel à la justice sociale, chaque sketch une pure séance de OUIN-OUIN. Et devant l’agacement de tous face à de telles pitreries, il est grand temps d’infliger une sanction bien méritée :


L’humour pleurnichard de Camille et Justine débunké :

Le sketch type de Camille & Justine : Fond et forme

Chaque prestation du duo infernal commence par un oiseau de mauvais augure, et je ne parle pas réellement d’un oiseau, je veux dire, je ne parle pas littéralement de celle des deux qui a vraiment une gueule de piaf (je ne sais plus laquelle, à vrai dire je ne sais pas qui est Camille et qui est Justine et je ne tiens absolument pas à le savoir). Non je parle seulement du ton, des voix indignées et des mimiques insupportables employées par les deux broute-gazons et ce dès les premières secondes de chaque sketch, ne nous laissant pas même le moindre instant de répit.

Chaque vidéo s’articule autour d’une promesse, celle de traiter d’un sujet de société. Mais, ô plus grand des hasard, ce « fait de société » est systématiquement lié au même putain de thème : la culpabilité des hommes dans absolument tout ce qui existe sur terre.

Au delà du récital convenu et prévisible sur la haine qu’il faut porter au genre masculin, c’est surtout les gueules de cons des deux huluberlues qui sautent aux visage du spectateur. Se croyant probablement drôles par leur gestuelle, elles n’hésitent pas à nous faire deviendre fous par leur présence physique :

Surtout celle-là, qui semble constamment se rapprocher de l’objectif de la caméra et le fixer comme un merlan frit comme si c’était la première fois qu’elle était confrontée à pareille technologie.

Mais c’est quoi ces trombines ? C’est quoi ces expressions ? 30 secondes de vidéo à peine et les deux féministes aux dégaines de parisiennes hautaines ont déjà réussi à me rendre encore plus mysogine que je ne l’étais. Par quel maléfice ?

Le sentiment de dégout s’installe déjà alors qu’aucune blague n’a encore été prononcée. En effet, les vannes se font curieusement attendre. 2 minutes, 3 minutes… toujours rien à l’horizon. C’était pas censé être un sketch à la base ou je ne comprend plus rien ? Peut-être essayent t’elles de ménager nos nerfs ou alors peut-être sont elles conscientes que patience est mère de vertu et qu’en ne lâchant pas toutes leurs meilleures répliques tout de suite, le résultat n’en sera que plus impactant ?

Mais non. Finalement les blagues n’arrivent jamais car… il n’y a tout simplement pas de blagues prévues dans le sketch. Les deux humoristes auto-proclamées, censées être professionnelles je rappelle, se contentent simplement de réciter la moraline féministe à deux balles, vomissant leur discours creux sur un ton condescendant des plus insoutenable. Et ça ne s’arrête jamais, c’est encore pire qu’une conférence TEDx car, au moins, les conférenciers incompétents laissent un petit silence après chaque vanne de merde pour permettre au public de respirer et de pas quitter la salle tout de suite, mais les deux grognasses elles, sont en totale roue libre et mitraillent leur flot de punchlines paresseuses qui veulent “dénoncer le patriarcat”. Mission ambitieuse quand la dénonciation est prononcée avec l’enthousiasme d’un Michel Houellebecq sous Lexomil. Y’a vraiment personne qui s’est proposé pour leur dire que s’enfiler une boite entière d’anti-dépresseurs avant de tourner une vidéo c’était peut-être pas l’idée du siècle ? N’ont-elles pas d’entourage qui tient à elles ? N’ont-elles pas… d’amis ?

Parce que oui, ces deux amuseuses publiques censées apporter la joie et les sourires respirent en fait la mort la plus totale. Malgré les grimaces et mimiques de façade, leurs yeux sont complétement vidés de toute substance. Elles ne sont pas là pour divertir, elles sont là pour sévir, comme un fils de pute de prof de mathématiques abusif car, au fond d’elle, elles se savent en souffrance et ne veulent pas être les seules à souffrir. Elles jouissent à l’idée de faire tomber le public en dépression avec elles. Mais que quelqu’un se porte volontaire pour leur foutre une pétée bordel. Ca se voit qu’elles sont mal-baisées ces deux là et qu’une petite levrette express ne pourra que faire du bien au moral. Je suis même prêt à payer le courageux volontaire de ma poche pour qu’il aille faire le sale boulot pour le bien de l’humanité. La patrie en sera infiniment reconnaissante.

camille ou justine ?

Mais allez soit, je suis quelque peu de mauvaise foi parce que, parfois, il faut le reconnaitre, les deux gourdasses s’adonnent à des petites blagues, des « mises en situation« , comme elles préfèrent le définir. Durant ces petites scénettes, Camille (ou Justine) joue un gros mec beauf version cliché qui n’existe tout simplement pas dans la vie réelle tandis que Justine (ou Camille) incarne le rôle de la meuf déconstruite (avec brio et beaucoup de naturel). Ca reste toujours de la merde hein, mais au moins elles ont… tenté quelque chose ?


Le féminisme comme source de rire ? Vraiment ?

Notre époque souffre cruellement d’humour intelligent et réfléchi mais aussi de nuance et d’auto-dérision. Et bien l’ère nouvelle n’est pas prête d’arriver car ce ne sont pas les deux cruches qui vont pousser à l’esprit critique. Coincées dans leur logiciel binaire après avoir bien appris la leçon des gourous féministes de comptoir, Camille et Justine usent du prétexte de la cause des femmes pour tenter de faire de l’humour « qui dénonce fort ^^« .

Mais voilà, l’humour radical, où tout est soit tout noir ou soit tout blanc, ça peut très bien marcher certes, mais à condition que ce soit pris au second degrés, sur le ton de la totale déconne. Mais nos deux ostrogoth poilues là, elles se pensent totalement sérieuses hein. Ah oui, y’a pas une once d’humour dans ce qui se veut, pour rappel, être un spectacle d’humour. Nos obstinées de première pensent vraiment être prophètes dans un monde qui ne peut survivre sans elles. Elles imposent leur vision du bien, d’un microcosme idéal, sans aucune nuance, et étant, bien évidemment, complètement déconnecté de la réalité quotidienne de la majorité des français qui eux, veulent juste déconner, faire du vice et baiser de la pute en paix sans que mères la morale viennent leur casser les couilles à coups de revendications interminables.

camille et justine et la première noire qu'elles ont trouvé

Sans exagérations, il suffit d’avoir le malheur de regarder une de leur vidéos pour instantanément avoir l’impression de se faire engueuler alors qu’on rien demandé. Nous ne sommes même pas visés par leurs caricatures risibles mais pourtant, on en ressort avec, au choix, la culpabilité d’avoir été un homme blanc dans une vie antérieure ou bien la volonté de devenir serial killer incel car cela semble être la voie que Camille & Justine tiennent catégoriquement à nous faire emprunter.

Je suis intimement convaincu que ces illuminées sont coincées au stade du CM2, celui où il faut être gentil et pas méchant. Mais les gentils, et bien ça ne fait rire personne. D’ailleurs, si vous voulez mon diagnostic psychologique des plus sérieux (je sais que vous le voulez), je pense que Camille & Justine n’ont jamais su s’affranchir de leur statut d’écolières. Tout ça à cause du traumatisme qu’elles ont subi à l’école de la République, traumatisme qu’elles souhaitent toujours exorciser de nos jours. Je subodore en effet que nos deux connasses étaient le genre de dindes insupportables, qui osaient dire « chut » à leurs camarades en classe et qui passaient des heures à réviser chez elles pour au final se taper des 4/20 car elles avaient omis le fait qu’elles étaient connes comme des pines et qu’aucune nuit blanche passée à avaler des leçons entières n’allait les sauver. Au final, elles auraient du avaler des chibres comme toute femme mariable. Mais non, elles ont préféré prendre des notes, faire des brouillons avec des mots surlignés en fluo dégueulasse tout ça pour se faire poutrer par le reste de la classe qui leur était intellectuellement supérieur. De cette blessure honteuse, les deux jeunes femmes sont devenues des antagonistes dignes d’un méchant de James Bond (en plus moche), se jurant de blâmer la société patriarcale pour leurs échecs.

Et parlons-en, de ce féminisme de pacotille. Oui, hablamos en de este :

Parce que derrière les grandes tirades pas drôles, il faut dire ce qui est : c’est du féminisme PowerPoint. Une espèce de patchwork d’expressions piochées sur Instagram, propagandées à la chaîne pour cocher toutes les cases du bingo néo-féministe :

🔲 “Charge mentale”
🔲 “Safe space”
🔲 “Injonction à l’épilation”
🔲 “Hétéronormativité de je ne sais quel concept de mes couilles”

Ce n’est pas de l’humour, ce n’est d’ailleurs même plus de l’activisme, c’est carrément une fiche de révision de licence de socio qui a pris vie sous nos yeux incrédules, tel le monstre de Frankenstein. Sans déconner on jurerait que leurs vidéos sont écrites à quatre mains avec une IA nourrie exclusivement de stories de comptes féministes hystériques. Et pour une fois, j’espère franchement que c’est de l’IA. Cela expliquerait le discours totalement abscons et dénué d’émotions des deux pouliches mortes de l’intérieur.

Et derrière toute cette merde manufacturée pour les gogoles types rédac’ de chez Blast… On trouve quoi ?
Rien.
Pas d’action concrète, pas de mise en danger, pas de débat contradictoire. Juste des vidéos où elles dénoncent le monde… ou plutot les personnes qui ont osé leur mettre leur nez dans leur caca et les confronter à leurs contradictions.

D’ailleurs on imagine déjà ce que ces hyènes vont chouiner si, par chance, elles tombent sur cet article de qualité signé ClodoNews : Elles vont crier à notre cancel et faire pression sur le comité du CNC pour nous siffler nos aides (pourtant dument méritées). Mais ce que ces clitoridiennes ignorent, c’est que les financements; on s’en bat les couilles ici. On écrit des saloperies uniquement pour le sport, pour la clodosphère et, à l’inverse de ces connasses addicts à la e-popularité, on va pas sucer sous les tables pour les beaux yeux du comité et de ce mange-merde de Cyprien qui, de toutes façons, ne nous accordera jamais de fric car on a baisé sa femme et que c’est pas demain qu’il baisera les nôtres (puisqu’on en a pas).


Les notes pour Camille et Justine :

La note de la rédac’ : 0/10

Le vrai scandale, ce n’est même pas leur ignoble humour format conférence TEDx qui donne envie de faire une Joker et de shooter Robert De Niro en pleine face non, le pire, c’est l’absence d’auto-dérision totale. Pas une blague sur elles-mêmes. Jamais. Tu peux les regarder pendant trois heures tu ne les verras jamais faire une vanne ni même se moquer d’elles-mêmes.

Et pourtant… Il y aurait matière.

C’est ça qui aurait peut-être pu sauver leur maigre carrière. Soyons francs, nos deux comparses n’ont pas le l’intellect suffisant pour créer leurs propres blagues. C’est comme ça, ça arrive même aux autres, comme pour Paul Mirabel que nous avions déjà humilié précédemment par exemple. Mais là ou le petit Paul a été malin, lui, c’est qu’il a usé de sa propre personne merdique pour se foutre de sa propre gueule et ça lui a même conféré une note 3/10, ce qui est déjà pas mal.

Pour Camille et Justine ce sera un zéro pointé cependant. Car malgré tout le potentiel offert par leur connerie intrinsèque, ces deux couillones prétentieuses se sont interdites la moindre offense. Parce que dans leur univers, l’humour c’est uniquement pour ridiculiser les autres (comprendre les mecs). Et putain que c’est lourd…

De sages penseurs avait déjà préconisé le retrait du droit de vote aux gonzesses mais, grâce à Camille et Justine, on est désormais en droit de se poser la question essentielle : Faut-il aussi leur retirer le droit de faire de l’humour ?


La note du public : 0/10

Tout est dit.


Article rédigé par : José josé clodonews