Comment faire une interview Konbini (lol sandwich) ?
Que ferions-nous sans les médias ? Pourrions-nous vivre décemment sans ces phares lumineux dans la nuit noire de notre ignorance qui, avec leur détermination sans faille, jamais ne faillissent à nous apporter la vérité nue, crue et sans fard ?
Si la société était un navire en perdition, Konbini serait le capitaine courageux, le seul à pouvoir éviter les icebergs du mensonge et de la désinformation en manœuvrant habilement les infos pertinentes et culturelles mais aussi les inénarrables interviews Fast & Curious de haute valeur intellectuelle au milieu des abymes du paysage culturel français.
Oui, Konbini est de cette lignée de médias à forte valeur ajoutée qui ne se contente pas de survivre via le partage de bad buzz pitoyables ou de phénomènes sociétaux éphémères afin de matraquer une quantité de publicités invraisemblable sur ses publications sponsorisées.
Au contraire, le fier journal Konbini se donne les ambitions d’être le seul véritable temple de la culture avant-gardiste et de l’analyse sociopolitique. Pénétrer dans les locaux de Konbini, c’est s’immiscer là où l’esprit critique et la recherche de la vérité absolue se mêlent aux effluves de café latté Starbucks bien mousseux des journalistes de la rédac, leurs laits à base de soja et toutes leurs autres décoctions issues de leurs bars à eaux parisiens préférés qui alimentent leur créativité sans pareille.
Devant tant de prestige, comment nous, simples lecteurs, sommes-nous supposés éviter de lorgner sur l’ultime consécration que représente une interview chez Konbini ? Vous êtes là, affalé sur votre canapé, déjà fatigué après votre journée de labeur à l’usine ou dans un quelconque autre job manuel comme on en fait tant et vous n’avez toujours rien apporté à la société car vous n’êtes toujours pas passé sur Konbini. Comment un simple mortel insignifiant comme vous peut-il accéder à ce panthéon de la reconnaissance publique ? Rassurez-vous, cher lecteur. ClodoNews a la solution : un TUTO étape par étape, pour vous guider dans votre ascension sociale et votre célébrité digitale naissante.
TUTO : Comment passer dans une interview Konbini ?
1. Pas besoin d’être célèbre au préalable
C’est là la plus grande particularité chez Konbini : Vous n’avez pas besoin d’être une star internationale pour faire l’objet de l’une de leurs interviews. Au contraire, le journal donne sa chance à tout un chacun, même les plus lambda d’entre vous, et favorise d’ailleurs l’émergence des « monsieur tout le monde » au détriment des personnalités publiques déjà établies.
Pourquoi tant de générosité ? Tout simplement car, pour Konbini, mettre en lumière un vulgaire « nobody » représente un véritable coup de com’, voire même un superbe coup de génie. En effet, personne n’aurait parié sur le premier plouc du village venu et pourtant, Konbini l’a fait ! Konbini déniche la perle rare quand il découvre Magalie qui crie dans le Quick pour des burgers, quand il dédie une interview à Karim qui a le don de faire briller les LED de sa vapoteuse quand il se l’insère dans le postérieur ou bien encore quand il consacre un article à Jean-Sébastopol, l’inventeur du slip thermique pour faire chauffer ses couilles.
Car vous avez envoyé cette cassos de Magalax aux devants des quolibets de la France entière ? Je ne sais pas, à tout hasard…
Tant que vous avez une passion, aussi maigre soit-elle, ou que vous savez faire quelque chose de vos dix doigts (cela peut-être tout et n’importe quoi, on avisera plus tard au moment de l’entretien selon le script qui vous sera imposé par la rédac’ de Konbini de toutes façons) vous êtes déjà pratiquement sur la liste des invités.
2. Osez le look le plus improbable afin d’être remarqué.
La première de vos préoccupations au moment de vous rendre face aux caméras de Konbini ne doit pas être le fond de vos propos ni même l’explication claire et concise de vos projets/talents. Laissez ces inquiétudes superflues de coté pour vous focaliser sur ce qui compte réellement : votre apparence physique. C’est ça qui déterminera votre propension à accéder au cercle restreint des célébrités, parmi les grands influenceurs de ce monde ou, au contraire, à retourner aussi tôt dans la pénombre et l’oubli avec la population du tertiaire qui n’a jamais faire le moindre « partenariat » pour un site de pari en ligne basé à Malte ou pour une crème hydratante aux propriétés magiques (que du naturel).
Les habits :
Vos vêtements sont la clé de votre « authenticité », du moins de l’authenticité que vous cherchez à conférer artificiellement à votre personnage. En effet, chez Konbini nous ne parlons pas d’humain ni d’individu mais bien de personnage. Vous ne devrez pas être vous-même, car cela n’est guère intéressant, mais vous devrez plutôt endosser le rôle d’un cabotin au déguisement haut en couleurs.
Quel accoutrement adopter ? Optez pour les vêtements les plus « éthiques » possible et surtout, faites-le savoir. Des tissus fabriqués à partir de bouteilles plastiques recyclées feront l’affaire, ou bien des fripes confectionnées avec de la laine d’un « animal éthique » (un animal qui a donné son consentement avec d’être tondu) voire même un apparat fait de chutes de pain de la boulangerie du coin… Trouvez quelque chose d’original.
Une option simple et sûre consiste à enfiler un pull à message engagé générique qui afficherait clairement en évidence des slogans éminemment subversifs tels que « égalité », « soutien à X connard », « désobéissance civile », « désir de décolonisation » ou bien encore « Justice pour Ademo« .
Quid du pantalon ? Un simple jean vintage, évidemment acheté dans une friperie moderne au concept novateur (la fringue prend de la valeur au fur et à mesure que d’autres personnes la portent, la rendant ainsi plus chère qu’à son état d’origine) que vous découperez ensuite au couteau, pardon, au ciseau, étant donné que vous êtes un lecteur de Konbini et n’avez donc jamais manié de lame de votre vie, au contraire des vrais hommes qui rient de vous dans leurs barbes viriles. En dégradant votre pantalon, vous montrerez votre affranchissement de cette société consumériste où tout est trop bien coupé, où tout est parfaitement pensé et trop ergonomique pour le chaland.
Ces vêtements se doivent d’être amples, trop amples même, afin de masquer toute forme de corporalité un brin excessive. Toute personne ayant déjà visionné une interview de Konbini le sait : le média est friand d’invités affichant un IMC plus que limite afin de ne pas être accusé de faire la promotion de la tristement célèbre société capitaliste du « regard objectifié ». Sachez tirer parti de cette opportunité en devenant gros pour maximiser vos chances d’interviews.
Bon après y’en a aussi qui ont rien compris et qui viennent à poil pour on ne sait quelle raison. La magie du direct
Le visage :
Selon la revendication interchangeable que vous allez mettre en exergue durant l’interview, deux choix de look faciaux s’offrent à vous :
- Le visage de la contrition :
Si vous venez vous défendre d’une polémique ayant enflammé Twitter à hauteur de 3 ou 4 twits de haters très méchants ou bien relater une injustice quelconque que vous avez subit en fonction de votre couleur de peau, vous devrez alors mutiler votre visage pour lui donner l’apparence la plus pathétique possible. Soyez ostensiblement marqué par des cernes prononcés, résultat de soirées passées à scroller sur des réseaux sociaux (dont les glorieuses publications de Konbini pour savoir si le Coca est meilleur que le Pepsi) ou à regarder des documentaires sur les injustices systémiques (dont les glorieux documentaires de Konbini, surtout ceux qui vous expliquent que tout est lié et que tout converge comme votre obésité qui ne résulte en fait que du système systémique systématisé). Adoptez donc le regard le plus neurasthénique qui puisse être, tel un animal aux yeux éteints (sans oublier de vous affubler de votre anneau bovin et des tatouages qui vont bien, comme sur le bétail) comme si vous portiez le poids de l’univers sur vos épaules. Une bouche crispée digne des plus longs balais dans le fion est de mise et se doit d’être prête à dégainer un « effectivement, c’est problématique » dès lors qu’une micro-agression ou qu’une forme de liberté d’expression autre que la vôtre est abordée.
- Le visage de l’ahuri surexcité :
Si c’est plutôt l’enthousiasme que vous souhaitez générer, adoptez donc la posture de l’imbécile heureux en pleine crise d’hystérie. Votre apparence devra être lumineuse et exaspérante à la fois. Soyez tout sourire, fier comme un coq, prêt à nous révéler votre dernière trouvaille révolutionnaire telle que l’officier Gestapo digital Bluetooth, une ingénieuse application connectée qui permet de dénoncer vos proches aux autorités compétentes dès qu’ils aurait prononcé une blague sortant de la safe space humoristique niveau Squeezie (qui est déjà presque problématique et flirte souvent avec la zone rouge, attention) ou bien votre dernière punchline qui a fait le buzz sur un extrait vidéo et qui va « changer le monde » pendant au moins 4 jours.
L’imbécile heureux n’est pas seulement un artisan de l’inutile, il est lui-même une œuvre d’art vivante, un concentré de clichés qui met à l’honneur la niaiserie dans toute sa splendeur. C’est d’ailleurs cela qui lui procure son sourire autosatisfait qui ne le quitte jamais. Il est le genre de personne qui affiche une attitude de « gagnant » même en étant en train de rater lamentablement tout ce qu’il entreprend depuis le CM2. Ses yeux, pleins d’une naïveté sans fin, brillent d’une lueur d’optimisme comme si l’univers entier était en train de lui accorder une standing ovation pour être enfin apparu sur Konbini.
L’ahuri de première catégorie porte souvent un T-Shirt bien trop coloré pour être au delà de tout soupçon d’homosexualité. Son haut est généralement à l’effigie de quelque chose de prétendument « crazy » tel une licorne ou une autre bête s’apparentant à une forme phallique. Il peut aussi revêtir un « LOL » en police Comic Sans MS ou bien une phrase aussi profonde que le vagin des connasses qui s’exclament « La vie est belle » à tout bout de champ. Il est également équipé de lunettes de soleil achetées sur TEMU pour 3€ et dont l’absence flagrante de style est compensée par l’énorme fierté qu’il ressent en les portant. De façon globable, le « Con Bini » a un look « déchiré » (aussi bien vestimentairement que facialement) comme pour exagérer ses traits autistiques. Ses chaussures sont d’ailleurs la preuve ultime d’une certaine accusation de retard mental en étant des baskets flashy (des sneakers comme il aime à le rappeler), les plus brillantes et les plus voyantes, voire pire : des chaussures avec patins roulants intégrés comme celles que portaient les fils de pute au collège en 2006.
3. Faites semblant de savoir expliquer des sujets que vous ne comprenez pas.
Les sujets chez Konbini sont choisis avec soin et ils peuvent être assez exigeants intellectuellement parlant. Rassurez-vous cependant, on ne va pas vous demander d’exposer une thèse académique ou un rapport sur la nucléarité et le respect de l’ovanium (c’est à dire l’estime du savoir) dans une vidéo flashy de 1 minute 30 secondes avec des textes agressifs qui poppent de partout pour ne pas perdre l’attention de l’audimat. Il s’agira plutôt d’éluder les faits concrets afin d’accorder plus de temps sur vos bien plus pertinents « ressentis » sur une vaste étendue de sujets pointus. Vous sentez-vous capable d’improviser un discours abscons, mais néanmoins fleuri, sur l’endoctrinement politique de la jeunesse après s’être abonnée au compte PornHub de Jordan Bardella ? Pouvez-vous blablater 2-3 poncifs sur l’impact de la charge mentale de devoir faire la bise aux inconnus comme le veut la tradition française un brin passéiste et résolument peu entertaining ?
Si vous avez quelques bases de rhétorique acquises après l’étude assidue des discours de François Hollande ou de Clément Viktor Rovitch, vous serez suffisamment convaincant pour le public cible de Konbini, pas d’inquiétudes. Gardez au coin de votre mémoire les phrases préconçues telles que « J’ai ressenti un profond malaise quand j’ai vu ce meme problématique sur les chevals » ou bien « La France est un pays profondément ancré dans la culture du viol à la différence de l’Inde qui, elle, est ancrée dans la culture de la séduction » et vous ferez sensation. De toutes façons, peu importe ce que vous dites tant que vous paraissez suffisamment véhément et clivant, Konbini va vous adorer et va d’autant plus adorer capitaliser sur la diffusion de votre propre image publique sur tous ses réseaux sociaux.
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4. Faites preuve d’esprit philosophique.
Le temps des journalistes de Konbini est précieux. Ils sont là pour travailler dur et interviewer des personnalités profondes, qui s’élèvent au dessus du commun des mortels. Mais comment réussir à être constamment intéressant pendant 1 longue minute face aux caméras lorsque l’on a pas de talent particulier ? Ce n’est pas donné à tout le monde vous dites-vous sûrement.
C’est pourtant simple : quand vous ne savez pas quoi dire, sortez une phrase du genre : « Et là, je me suis dit, la vraie question, c’est… qu’est-ce que ça veut dire d’être un humain aujourd’hui ? » (Attention, il ne faut pas que ce soit trop compréhensible non plus, l’important est d’agiter des concepts sous le nez du public sans trop s’y attarder sous peine de finir par dire de la merde).
Inspirez-vous par exemple de la nouvelle mode du story-telling. Ces nouveaux conteurs d’internet et de YouTube qui, cachant leur cheveux gras et leur peau blanchâtre qui n’a pas été exposée à la lumière naturelle depuis des années, peuvent s’emparer de n’importe quel sujet, le plus dénué d’intérêt soit-il, pour le sur-intellectualiser de manière outrancière et réussir l’exploit d’accoucher de vidéos de 2H30 traitant de sujets que personne n’avait pourtant réclamé tels que « La micro-économie dans Arthur et les Minimoys« , « Odd de Code Lyoko ou l’avènement de la représentation LGBTQ dans les dessins animés« , « Meurtres, tromperies, manipulation, existence extraterrestre : La face sombre et terrifiante des Sims 2 sur Nintendo DS » ou bien encore « La mort de Baleine dans Full Metal Jacket cachait un TERRIBLE secret« . Croyez-le ou non, même avec des titres aussi indécents de connerie, vous serez le génie du siècle auprès de l’auditoire de Konbini. Il faut profiter du jeune âge de ce public qui n’a généralement que pour seule et unique référence d’autorité savante, son professeur au collège. Il suffit donc de s’exprimer à minima comme une personne adulte qui a l’air d’avoir fait des études pour donner le change et leur faire gober n’importe quoi.
TheGreatRetard est un story-teller de talent !
5. N’ayez aucune gêne à avoir zéro opinion sur quoi que ce soit.
Konbini adore l’authenticité. Et si vous n’avez rien à dire, c’est encore mieux ! Une fois sorti de votre domaine de compétence (le sujet pour lequel vous étiez initialement invité) viendront les « questions pièges », celles vous demandant votre avis sur un fait d’actualités ou qui vous interrogent simplement sur ce que vous aimez faire dans la vie.
Ces questions peuvent s’avérer hautement compliquées car elle requièrent de vous que vous ayez une capacité de réflexion, une personnalité propre et même, expression ultime de l’intelligence; un libre-arbitre.
Vous aurez donc compris où Konbini veut en venir avec ces traquenards. Ils veulent vous conduire au bad buzz pour enflammer leur toile et gagner quelques revenus publicitaires de plus. Gagnez leur respect en étant plus intelligents qu’eux et répondez que vous êtes « en pleine réflexion » et que vous « ne voulez pas juger, car vous n’avez pas les clés ou les outils culturels pour comprendre ce que ces gens ressentent« . En d’autres termes, plus vous vous abstenez de vous engager sur un sujet, plus vous avez l’air « en phase » avec l’époque dans laquelle nous vivons.
Alors certes, vous paraitrez comme une personnalité consensuelle absolument insipide comme les 99% de clones propulsés sur le devant de la scène avant vous. Nous sommes en plein art du vide il faut le concéder mais, c’est un art tout de même. Et puis de toutes façons quelle importance ? Vous êtes passé sur Konbini et avez eu votre quart d’heure de gloire. C’est tout ce qui compte dans l’optique de l’ascension sociale et vos collègues à LIDL ne vous regarderont plus jamais du même œil désormais. Vous serez la véritable star de toute votre commune de 1500 habitants n’en déplaise aux vilains.
Nous non plus.
6. Enfin, n’oubliez pas de faire votre pub.
Ce n’est pas parce que vous êtes chômeur un fervent follower de Konbini que vous n’avez pas de la suite dans les idées. Face au micro de Konbini, tout le monde est en passe de « lancer un projet » ou de « monter un business ». Pas la peine de livrer des détails concrets mais mentionnez simplement un « projet de podcast » ou la « création d’un manga » (cela marche bien auprès du public cible). Si vous êtes une femme et que vous êtes relativement bonne, vous pouvez même pousser l’audace jusqu’à faire la promotion de votre OnlyFans ou même, pour les plus confiantes, carrément diffuser votre lien vers votre compte PayPal pour des dons comme ça ça ira encore plus vite.
Si vous êtes frileux à parler d’argent, voire même que vous êtes l’une de ces personnes qui éprouvent des remords à vendre de la poudre de perlimpinpin et des services de merde alors que vous n’avez pourtant aucun talent qui ne mérite d’être rémunéré, parlez plutôt d’une « initiative inclusive », ou encore d’une « start-up communautaire éthique, sociale et durable ». Peu importe si vous avez juste imaginé cela dans votre tête à l’instant même où vous avez dit ces mots. L’essentiel est que vous soyez jeune et dynamique comme sur votre parodie de CV LinkedIn.
Consomme notre interview sponsorisée sale merde de viewer. Les Transports Bray ça te parle hein ? Hein t’aimes ça salope, les transports Bray ? Hein c’est ça que tu veux, ça t’intéresse grandement ça hein ? Visionne-nous la putain de toi
Conclusion : Sacrifier sa dignité sur l’autel de la célébrité
Voilà, vous avez désormais toutes les clés en mains pour décrocher votre interview chez Konbini. Tel le génie incompris, l’oracle des temps modernes, l’équilibriste qui jongle avec des termes à la mode sans jamais toutefois toucher à une vraie substance ou bien tout simplement tel le résidu de cassos que vous êtes, qui mange des burgers comme un gros porc pour que tout le monde se foute de sa gueule pendant une semaine de célébrité; Vous avez fait votre trou sur Internet.
L’important n’est pas de venir comme vous êtes mais plutôt comme qui vous voulez être aux yeux des enfants principalement, mais aussi des adultes ayant sauté quelques étapes de la construction mentale, qui composent le public cible de la pléthore de médias aussi disruptifs et diablement impertinents que Konbini. Ces derniers s’efforcent chaque jour de repousser les confins de l’intellect pour donner sa chance à tout le monde d’être reconnu publiquement à sa juste valeur.
Quelle eut été la perte pour notre société de ne pas avoir pu découvrir Pedro, l’activiste transsexuel qui fait des maracas avec ses couilles afin de lutter pour les droits des handicapés moteurs à jouir d’une sexualité normale dans le narco état de Sinaloa ? Je vous le demande.
Article rédigé par : Claude 