Malaise TV Quotidien

Yann Barthez… Yann Barthès, nous n’avons aucune idée de comment cela s’écrit et surtout : nous nous en battons allégrement les couilles.

Pourquoi ? Parce que nous ne le respectons pas. Ici, personne ne le respecte, c’est compris ? C’est ainsi. Le présentateur dysgénique et toute son équipe infernale, qui opèrent depuis des années aux manettes de l’émission Quotidien sur TMC, ont eu raison de la patience du public à force d’instants de malaises télévisés à répétition et plus personne ne pourra jamais les pardonner.

Chaque soir, on se dit que l’émission atteint de nouveaux sommets dans l’art du malaise, comme si le but était de provoquer, de manière totalement intentionnelle, des moments de gêne, des rires forcés et des regards fuyants. Quotidien est l’endroit où le ridicule se vit à travers l’écran, où le malaise est palpable depuis chez soi lorsqu’on est forcé de regarder cette merde car la télécommande a été privatisée par l’un des boomer du foyer.

Ainsi, avec ses neuf années d’existence (neuf bordel), le show animé par le célèbre « présentateur au tout petit corps mais avec une tête énorme » nous aura offert son lot de ratés, moments gênants et autres séquences où l’on aurait préféré être n’importe où ailleurs que devant cette émission du malin. Pour vous chez lecteur, nous revenons sur les pires malaises de l’émission :

L’interview de Miki : 8/10 sur l’échelle de Villejuif

Actualités de qualité oblige, commençons par le malaise Made In Quotidien le plus récent :

Il s’agit de l’interview d’une chanteuse incroyable (comme d’habitude !), bourrée de talent et surtout très originale et qui sort donc du lot comparée à toutes les stars génériques à souhait du genre de pop FR à la con comme il en existe des milliers. Jusque là rien d’anormal me direz-vous, d’autant plus que ce genre d’artistes aux qualités musicales colossales sont coutumiers des invitations sur le plateau de Quotidien. Yann et sa team, bon princes, raffolent de ce genre de chanteurs qui n’ont absolument pas eu la chance d’être pistonnés pour être promus coute que coute à la TV et enfoncés dans le crâne des consommateurs téléspectateurs.

Mais dérrière cette séquence promo qui semblait des plus classiques, il n’aura suffit que de quelques minutes à l’inénarrable Yann pour transformer la scène en une session de suées froides pour l’invitée :

Sans qu’on ne sache pourquoi, le sextoy vibrant logé à même le fion de Yann Barthes s’active au pire des moments au détour d’une question sur le style musical de Miki (nom de la pauvre invitée innocente). Le présentateur au physique hydrocéphale se met alors à convulser frénétiquement (53ème seconde de la vidéo), enchaînant les grimaces malaisantes et les petites éructations incompréhensibles et nous offrant ainsi un malaise de qualité supérieure comme le public français n’en avait pas eu depuis des années.

Prise au dépourvu devant la gravité de la situation, et se sachant filmée devant des centaines de milliers de téléspectateurs, Miki tente le « damage control » en essayant de rentrer dans le jeu du présentateur et ainsi le sauver d’une mort médiatique certaine. Analysons cela en images :

La tension peut se lire sur le visage décomposé de l’artiste à l’exact moment où le malaise s’enclenche. Félicitation à l’équipe de Quotidien pour ce cadrage et cette prise de malaise de qualité.

Mais possédé comme un FDP, Yann Barthes s’empresse de rentrer dans la brèche formée par l’invitée et s’enfonce encore plus dans le malaise jusqu’à l’acmé de la gêne symbolisée par une grimace des plus improbables pour un supposé animateur TV :

Comment un viel enculé (aucune offense envers l’orientation sexuelle) de 50 balais peut-il se permettre de faire ce genre de tête à son grand âge ? Le mystère demeure pour les spécialistes malaisologues.

En conclusion, ce beau malaise mérite amplement une note de 8/10 sur l’échelle de Villejuif qui, pour rappel,  est l’échelle officielle permettant de mesurer scientifiquement un niveau de malaise vis-à-vis d’un contenu multimédia. La note aurait pu être plus élevée si les réactions de dégout et d’embarras du public avaient été montrées à la caméra afin d’amplifier le malaise. La réaction empathique de Miki sauve également l’auteur du malaise d’un fiasco total.

Les chroniques « Sexe » de Maia la follasse du village : 10/10 sur l’échelle de Villejuif

Vous la connaissez probablement, ses chroniques ne sont pas restées inaperçues tant elles ont fait fort niveau malaise dans une émission qui était pourtant déjà bien insoutenable : Maia Mazaurette alias la grosse folle qui instille les pires moments de gêne familiaux quand parents en enfants sont réunis devant la TV.

Ses plus hauts méfaits ? Il y en a trop. Beaucoup trop de chroniques signées Maia ont vu le jour pour savoir laquelle est la plus intense en termes de malaise pur. Et malheureusement (ou heureusement, selon les points de vue), la plupart de ces séquences sont introuvables en ligne. L’ARCOM ayant peut-être jugé ces dernières comme trop indignes et inhumaines pour le grand public. Toutefois, nous pouvons noter cette magnifique démonstration de la part de l’attardée locale qui nous explique, par exemple, qu’avoir un orgasme sur un vélo c’est le top :

Tous les éléments du malaise sont réunis ici :

  • Les gueules de cons des intervenants :
    Maia ébahie comme à son habitude comme si elle venait de découvrir l’eau tiède, mais aussi la grognasse aux cheveux rasées comme Jack la féministe de Mass Effect que même Shepard refuse de baiser si vous faites les bons choix, qui fait semblant de s’intéresser à la chronique en posant sa question de merde sur le vélo. Et enfin tous les autres personnes présentes qui restent muettes pour cacher leur honte comme elles le peuvent.
  • « Une question qui se pose depuis l’invention du vélo » :
    Non ? Non juste non. Personne, absolument personne ne s’est jamais posé cette question. Quelles sont tes putains de sources ?
  • Le « Très bien » de Yann :
    Mais bordel, même lui il en a rien à foutre de l’intervention de sa chroniqueuse ? C’est surréaliste. Il attend juste que la minute se passe, de la façon la plus indolore, si possible, avant de pouvoir enchaîner sur quelque chose d’un peu moins embarrassant, si possible encore.

Et imaginez ça à chaque apparition télévisuelle de la déglingo de service. Je n’imagine même pas le malaise intenable quand le con de spectateur quarantenaire lambda regarde ça avec sa femme alors qu’à la maison, ils ne baisent mollement qu’une fois par mois maximum et seulement si tous les astres sont bien alignés. Leur relation est un encéphalogramme plat et, par dessus le marché, ils doivent écouter les conneries de l’autre tarée en manque d’attention qui pense tout savoir du sexe alors que ça se voit qu’elle ne s’abreuve que des inepties pour gamines de Fémina ou je ne sais quel magazine pour gonzesses à la con. Cette ahurie récite ses clichés préconçus sur le sexe alors qu’elle n’a pas du voir le bout d’un gland depuis 20 ans et elle nous fait la Madame la professeure avec autant d’entrain qu’un gamin apeuré durant son exposé parce qu’il ne sait absolument pas de quoi il parle et tente de nous la faire à l’envers. Pas à nous Maia, pas à nous… Ici on baise et on s’y connait plus que toi.

Mais qui est sérieusement fan de cette chronique ? Il y a vraiment des fous furieux qui attendent cette séquence chaque semaine avec impatience ? A tous les coups il ne peut évidemment que s’agir du gang des petites grosses du taf’, les Magalies célibataires qui ne branlent rien de leur vie et qui, en conséquence, n’ont aucune passion ni sens des réalités. Seules elles peuvent se reconnaitre dans les paroles de leur gourou azimutée.

Un bon 10/10 sur l’échelle de Villejuif est donc de mise pour l’ensemble de l’ouevre de Maia Mazaurette. Et puis, après tout, qui ne parle pas régulièrement de fist fucking à table avec ses parents ?  Qui ne s’est jamais posé la question de savoir si il était possible de reproduire l’odeur du vagin en laboratoire ? Qui n’a jamais voulu essayer le Penetrator 3000® grâce au tutoriel fourni par Maia à une heure de grande écoute ?

L’interview de Houellebecq et les superbes qualités d’intervieweur de Barthès : 7/10 sur l’échelle de Villejuif

Non content d’être une parodie d’être humain, ne devant sa survie artificielle qu’à l’injection de soja en intraveineuse, Yann Barthez est également un piètre interviewer. Oui probablement l’un des pires sur le marché du PAF alors que son job consiste pourtant à questionner des personnalités de merde tous les jours pour faire leur promo et ramener des sousous à la maison mère TF1 non ? Qui l’a recruté bon sang ? Enfin je sais pas, il y a eu une merde dans le processus là non ? Il a sucé qui bordel ? Donnez-moi les noms il a sucé qui enfin ?

Mais ne nous croyez pas sur parole. Faites votre avis critique vous même :

Nous sommes donc clairement en droit, voire même il est notre devoir, de se demander si cette interview lunaire était faite exprès ? Enfin je sais pas, t’es censé savoir que quand tu reçois Michel, ce con va être arraché comme jamais et bourré comme un cochon. Tu dois donc préparer ton entretien en conséquences.

Mais là le Barthès est tellement transparent qu’on pourrait croire qu’il est un hologramme. On pourrait passer sa main dans le corps de Yann par un orifice quelconque (certains « hommes » à TF1 l’ont d’ailleurs probablement déjà fait) et on ne toucherait absolument rien. Son interview est un chef-d’œuvre de malaise abyssal, où chaque question poussive et timide semble sortir tout droit d’un exercice pour collégiens quand la prof la plus chtarbée veut introduire des « ateliers d’apprentissages alternatifs pour étudier en s’amusant » et qu’elle force les gamins apeurés à jouer les journalistes.
En plus, d’habitude ce rat hypocrite de Barthes ne manque jamais de forcer son sourire et son enthousiasme quand il reçoit ses invités multibinaires multicolores mais là, comme c’est cette épave de Houellebecq en face, il s’est dit qu’il allait le laisser seul dans son coma éthylique afin de produire une séquence buzz où tout le monde va se foutre de lui sur les réseaux sociaux. C’est en partie réussi mais n’oublie pas Yann, on se fout aussi de ta gueule à toi, tu as ta part de mérite dans ce malaise généralisé.

Au final, nous octroyons la solide note de 7/10 pour ce malaise quelque peu gentillet. Certes, être exposé au visage de Houellebecq est assez déconcertant en soi, tout comme le manque d’entrain dans les questions de son interlocuteurs qui ne pipe de toutes façon rien à la politique quand ça ne concerne pas le fait de sucer tel ou tel milliardaire américain selon la direction du vent alors qu’on en a rien à foutre en France. Cependant, le malaise n’est pas assez puissant pour être noté plus généreusement.

Les « sketchs » de Laura Felpin : 10/10 sur l’échelle de Villejuif

On l’a déjà humilié en long, en large et en travers. On s’est déjà assez bien foutu de sa gueule dans notre journal, mais toujours est-il que Laura Felpin mérite amplement sa place dans le panthéon des plus gros malaises de l’émission Quotidien.

Que dire si ce n’est qu’il y a rarement eu plus difficile à regarder que les innombrables tentatives de sketchs de l’humoriste la plus pété de l’histoire des plateaux TV (et pourtant il y a avait Eric et Quentin avant elle). Vous allez réellement me faire croire qu’il existe des individus, adultes de surcroit, qui ont même parfois plus de 30 ans et qui regardent cette chiasse télévisuelle, s’abreuvant de toutes les platitudes prononcées sur ce plateau de couillons et qui, pour couronner le tout, ne se gênent même pas pour les réciter fièrement le lendemain au bureau dans l’open space devant tous les collègues. Il y a vraiment des humains fans de l’humour de Laura Felpin, qui observent ses prestations cataclysmiques et se disent « han ouais elle joue trop bien en faite x) » ? Comme si le sentiment de honte leur était inconnu, comme si d’un seul coup, on pouvait tout s’autoriser, même rire de trucs aussi merdiques, sans être poussé à la pudeur ni même subir les répercussions sociales pour agir aussi maladroitement en public ? C’est un fait : ces personnes cherchent sciemment à se faire taper. Je ne vois aucune autre explication logique. Et Felpin, elle, cherche son 10/10 sur l’échelle de Villejuif et bien toutes nos félicitations ma grande, tu l’as eu.

Article rédigé par : Freddy les bons tuyaux